• 18/11/2019
Derecho aéreo y ausencia de tarjeta de embarque<br>Droit aérien et absence de carte d’embarquement<br> | Alfredo et Bayssieres

En un auto C-756/18 de 24 de octubre 2019, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) ha juzgado que los viajeros no tienen que proporcionar la tarjeta de embarque para reclamar a una aerolínea, la compañía EasyJet, por un gran retraso del vuelo.

Se trataba de interpretar el Reglamento (CE) nº 261/2004, por el que se establecen normas comunes sobre compensación y asistencia a los pasajeros aéreos en caso de denegación de embarque y de cancelación o gran retraso de los vuelos, en un caso de reclamación por gran retraso, en el cual la aerolínea se negaba a conceder indemnización a unos pasajeros por no adjuntar sus boarding pass como prueba de que pasaron por facturación.

Esa sentencia interviene cambiando el criterio seguido hasta el momento en los tribunales nacionales, y considera que la compañía británica EasyJet debe ser la encargada de probar que el viajero no pasó por facturación si quiere denegar la reclamación en base a este motivo.


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Par une ordonnance C-756/18 du 24 octobre 2019, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a jugé qu’il n’était pas nécessaire pour les passagers de produire la carte d’embarquement afin d’agir contre une compagnie aérienne, la société Easyjet, pour l’indemnisation d’un vol retardé.

Il était demandé à la Cour d’interpréter le règlement (CE) n° 261/2004 établissant des règles communes en matière d’indemnisation et d’assistance des passagers en cas de refus d’embarquement et d’annulation ou de retard important d’un vol, et notamment si conformément à ce texte, les passagers étaient tenus de prouver leur présence lors de l’enregistrement. La compagnie EasyJet refusait d’indemniser les passagers suite à un vol retardé au motif qu’ils ne produisaient pas le boarding pass, preuve attestant de leur présence à l’enregistrement.

Cette décision change le critère jusqu’alors suivi par les juridictions nationales, en retenant qu’il incombe à la compagnie aérienne de prouver que les passagers n’ont pas été transportés sur le vol en cause si elle souhaite rejeter la réclamation sur ce fondement.

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